France : quand la Presse Danse le Tango avec la Classe Politique

Le chant du cygne de la Démocratie n’est pas seulement dans les actions et décisions hors sol des hommes politiques, leur peu de souci pour l’intérêt des citoyens, leurs mensonges, leur parti-pris de la manipulation, les violations de la constitution, des libertés individuelles comme le montrent les décisions tyranniques de NTM¹ Macron rendant la vaccination obligatoire de fait en France comme au Tadjikistan.

Ce chant du cygne de la démocratie s’entonne et s’entend aussi dans les média qui accompagnent  d’une manière plus ou moins insidieuse, chacun selon son tempérament et son style, la classe politique dans sa dérive.

C’est ainsi que les Journaux français comme le Figaro, le Monde, le Canard enchaîné, Libération, pour ne citer que ces titres nationaux, comme à leur habitude, chloroforment le lecteur en faisant passer en contrebande ce coup de force politique et éthique que constitue la décision tyrannique de NTM Macron d’instituer un pass sanitaire et de rendre virtuellement obligatoire la vaccination. Ils la banalisent, la naturalisent, et dénient allègrement sa violence éthique et politique. Et chacun y va selon son style. Chose curieuse, on voit même le Figaro qui présente une longue analyse sur le discours de Monsieur Mélanchon utilisé comme un faire-valoir et un masque qui euphémise le geste présidentiel en même temps qu’il occulte l’identité de la position équilibriste du chef de file de la France insoumise avec d’autres hommes politiques de droite. Or, de l’extrême droite à l’extrême gauche, tous les ténors de la présidentielle rivalisent avec l’autruche pour ne pas voir l’atteinte grave aux libertés perpétrée froidement par NTM Macron. Mais pour le Figaro, c’est Monsieur Mélanchon qui est habilement érigé en paradigme de ce beau monde.

Avec son ton humoristique qui ne fait même plus rire les vrais canards, le journal du même nom qui, à l’instar de ses autres confrères, semble irrémédiablement enchainé  par la loi du fric des Bigpharma, Bigdata, Bigfinance et consorts essaie sinistrement d’enrober ce passage en contrebande dans un humour jauni, rance et glauque. N’oublions pas que la Canard enchaîné a objectivement joué un rôle crucial dans l’arrivée au pouvoir de NTM Macron en 2017 en prétendant révéler les petits  larcins de celui qui était son concurrent numéro un. Ce qui a ouvert un boulevard à l’instrumentalisation du Front dit républicain, la ruse du siècle par laquelle un novice venu de nulle part allait s’imposer président. La suite nous la connaissons : la violence politique incessante, la France devenue un pays où des citoyens qui manifestent pour leur droit peuvent au 21 ème siècle être éborgnés ou avoir les mains arrachées,  sans que la presse n’en fasse grand cas : parce qu’il faut cacher ces crimes contre l’humanité et la démocratie qu’on ne saurait voir.

Le poisson pourrit par la tête. La mort de la Démocratie n’est pas du seul fait des politiques. Les intellectuels qui avalent leur cuti, les sondeurs et médiateurs stipendiés, les faiseurs de fausse opinion, la presse qui se prostitue en plein jour et vend son âme, ceux qui bouffent au râtelier de la minorité de nantis qui possèdent les gros titres contribuent à leur manière à la mort de la Démocratie. Quand la Presse Danse le Tango avec la Classe Politique, c’est la Démocratie qui trinque !

Aminou Balogun


¹ Notre Tyran Marcheur

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