
Après une année de Covid et moult péripéties le noir s’est imposé comme le nec plus ultra de l’esthétisation fatale des masques et au-delà de la représentation du covid. La couleur la plus branchée du masque n’est plus ce bleu clair médical qui pue le vulgus à plein nez, mais le noir. Pourquoi tout à coup le noir est adopté chez les Blancs comme couleur de la pureté et de la prophylaxie, eux qui d’habitude sont si méprisants envers cette couleur considérée naguère comme celle du mal et de toutes les calamités ? Ou alors faut-il l’interpréter autrement ? Le masque noir s’interpose-t-il contre le mal viral selon l’approche chinoise qui traite le mal par le mal ?
L’Afrique à laquelle on prophétisait des hécatombes dans cette pandémie a offert une résistance stoïque. Le mal est passé par-dessus elle comme de l’eau sur le dos du Canard. Les arroseurs de virus et autres contaminateurs à la solde de Bigpharma n’ont pas eu du succès de ce côté-là. On a beau dire ou appeler à la solidarité internationale, un continent où on meurt par milliers et de façon endémique de faim si ce n’est de paludisme dans l’indifférence générale du monde ne peut être un client solvable des vendeurs de vaccin…
Cette résistance a-t-elle fait de l’Afrique noire et, par métonymie, de la couleur noire comme le symbole de la résistance, voire de l’immunité ? « Je suis en noir, je porte un masque noir donc je suis immunisé »… ?
Le syndrome de l’immunité noire se répand insidieusement partout y compris sur les terrasses des cafés et restaurants qui se drapent en noir…

