
Tout le monde sait que même un Blaise Compaoré n’a pas été tué ; que ce n’est pas Ouattara ni Eyadema qui vont être assassinés comme cela dans l’état actuel des choses, même si le besoin s’en fait sentir en toute justice à l’égard de l’Afrique. Si Deby est assassiné c’est un peu à la manière soft de Kadhafi ou à la manière hard de Kabila. L’autocrate mis en selle par la France, après trente ans de règne, commençait à faire montre de lucidité et trahissait le fait qu’il n’était pas aussi Nègre — entendez, idiot — que le pensait ses faiseurs de roi. Et ce qu’on a voulu lui rappeler c’est la devise du néocolonialisme : « Pantin un jour, pantin toujours ». Au passage, un message à peine subliminal est envoyé à ceux qui vont lui succéder, comme à tous les ludions déjà en service qui pour laver leur nom devant la postérité se piqueront de se blanchir aux dépens des Blancs : ou bien vous écoutez fidèlement la voix de votre maître blanc, et vous aurez la vie sauve, ou bien vous pensez qu’on peut accepter qu’on soit noir et avoir des idées ou quelque velléité de discernement, alors vous êtes bons pour être six pieds sous terre. Le colonialisme n’est qu’une forme de racisme… Toute la question est de savoir si les Blancs comptent faire main basse sur le Sahel par les mêmes méthodes que les terroristes qu’ils prétendent combattre…
Aminou Balogun

Bonne analyse frangin. En lisant ce message j’ai la ferme conviction qu’un jour viendra l’africain comprendra que l’Afrique recule à cause de la France. La solution désormais c’est d’imposer à tout candidat aux élections municipales, législatives que présidentielles de se prononcer sur les questions France 🇫🇷 Afrique 🌍.
Bonne idée, mais encore faudrait-il avoir des élections dignes de ce nom, et non pas les farces, qui émaillent la vie électorale africaine de-ci de-là !