
Le devise de beaucoup de gens est « Il faut vivre avant de mourir » ; vivre dans le sens de jouir au maximum, profiter de la vie et des opportunités qu’elle offre à tout prix, vaille que vaille. Cette devise en politique conduit à un opportunisme glauque et pathétique.
Par exemple au Bénin, en 2016, plus d’un membre du gouvernement ou cadre du régime actuel de M. Talon était près à vendre ses services ou ses compétences à Zinsou. On peut les citer, mais pas la peine, ils se reconnaîtront. Des Zélateurs et compagnons de route de Talon aujourd’hui, certains qui jouent à « plus adepte de Talon que moi tu meurs », qui étaient fin prêts et piaffaient d’impatience à servir sous celui qui était désigné et présenté comme son contraire politique, Zinsou, la roue de la fortune politique eût-elle tourné dans son sens !
Car pour eux, il faut être ministre à tout prix, ministre une fois de sa vie avant de mourir ; il faut être DG à tout prix, DG une fois de sa vie avant de mourir ; il faut être conseiller du Palais, conseiller du Palais une fois de sa vie avant de mourir.
Et qu’importe si c’est pour servir le diable ou le bon Dieu. Car, vivre avant de mourir, telle est la devise… C’est ainsi qu’on fait l’histoire et on entre dans l’histoire…
Alan Basilegpo
