En France, comme en Europe, on sait bien que le Covid est en train de s’éteindre mais on impose le masque suite à une interprétation tendancieuse des statistiques actuelles. Mais comment comprendre que le port d’un masque qui était jugé inutile voire nuisible par le gouvernement il y a seulement quelques mois devienne à ce stade soudain obligatoire et le moyen par excellence pour endiguer le fléau ?

Eh bien le but de la manœuvre   est double voire triple !

1. Economique : Écouler les stocks de masques.
2.  Rhétorique : en tirer partie pour à terme justifier la baisse des contaminations ou l’amélioration de la situation par l’obligation du port de masque.
3. Politique : dramatiser le risque de la contagion pour légitimer les interdictions de manifester à un peuple qui en a ras le bol de la gestion catastrophique de la pandémie de même que d’une manière générale des orientations économiques et sociales du gouvernement ; un peuple qui, avec la rentrée qui se profile, grouille d’impatience d’exprimer son ras le bol. Par ailleurs cette justification se veut aussi une propédeutique à la campagne vaccinale grosse d’enjeux financiers et politiques et qui, on peut le craindre, a de fortes chances d’être placée sous le signe de l’obligation. Le discours implicite que la presse et les médias à la solde vont marteler étant de dire : « la vaccination vous fera du bien comme le masque vous a sauvé du pire. »

Dans le cas du port du masque à Paris, l’idée avait flotté dans l’air de le rendre obligatoire de façon restrictive dans les grandes artères et espaces bondés du centre ville, comme la Nation, la République et la Bastille. Mais la chose aurait été trop grosse pour ne pas mettre la puce à l’oreille des citoyens. D’où la décision d’une interdiction totalitaire. Mais quoi qu’il en soi, la question qui se pose est de savoir si la grande majorité des Français sera dupe de cette sordide manipulation.

Aminou Balogun