- Exister, c’est témoigner du fait qu’on n’existe pas.
- Quand je ferme les yeux ou plus exactement, quand je fais abstraction de moi comme sujet pensant, il n’y a plus de monde extérieur. Ou bien il y a une infinité de mondes extérieurs comparables à celui duquel j’ai fait abstraction de moi comme sujet pensant ; de sorte que mon rapport au monde duquel j’ai fait abstraction de moi comme sujet pensant, est le même que celui de ce dernier à tous les autres mondes qui lui sont comparables, bien que nous n’en eussions aucune idée. Dans ce parallélisme ontologique, tout se passe comme si le monde où je suis devenait un sujet pensant qui fait abstraction de tous les mondes qui lui sont comparables… Vous me suivez ?
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