
Il suffit de placer devant eux un épouvantail en paille — Le Pen — et tels des moutons de Panurge, ils se précipitent dans le trou du Tyran manchoteur et éborgneur sans états d’âme. Naguère, ils ont vu faire le Conseil constitutionnel aux ordres du gouvernement, le doigt sur la couture du pantalon et comme un seul homme, durant la période du Covid, où cette institution à propos du Pass sanitaire a pu, sans états d’âme, défendre une thèse et son contraire. Face à cette bassesse notoire, ils se sont tus, eux — citoyens mais aussi partis politiques prétendument de gauche — sur lesquels le sort des soignants suspendus est passé comme l’eau sur le dos du canard. Maintenant les voilà qui braillent, qui hurlent à l’injustice, parce qu’avec les mêmes méthodes sur lesquelles ils ont fermé les yeux, un tyran qu’ils ont réélu veut sucrer deux années de leur vie au profit des fonds de pension américains…
Trop tard, légendaires Ovis, tout se paie ici bas : qui sème le vent récolte la tempête. Vous l’avez jusqu’au trognon …!
Ahandeci Berlioz
