Pendant que le virus qu’il a aidé à créer à coup de recherches sur les gains de fonction tuait, Bill Gates n’était pas très causant. Occupé à nanoparticuler et conditionner les vaccins à inoculer au monde, entre un divorce et de petites sorties discrètes, c’était un grand silence de nécropole. Maintenant que, pour des raisons conjoncturelles et saisonnières, après une offensive de vaccination mondiale aussi féroce que stérile, une accalmie précaire règne sur le front de la terreur artificielle générée par le Covid, la bête sort de sa tanière pour jouer les prophètes du malheur. Dans le genre « vous n’avez encore rien vu, ce que nous vous avons fait subir jusqu’ici n’était qu’une entrée en matière, » il annonce l’arrivée prochaine d’un variant encore plus mortel que les précédents. C’est à croire qu’il est dans le secret des virus et qu’il murmure à leurs oreilles comme d’autres murmurent aux oreilles des chevaux.. Entérinant l’idée que l’humanité est mariée à vie sinon à mort avec Sars-Cov2 ; et que les manitous de son acabit continueront à nous arroser de « variants » tant que leurs objectifs transhumanistes ne seront pas atteints.

S’il y avait une justice sur cette brave terre, le vil individu aurait depuis longtemps fait face à un procès en bonne et due forme, et serait au moins en train de limer ses ongles derrière les barreaux d’une prison. Au lieu de quoi, il parle, et menace derechef. La meilleure défense, dit-on c’est l’attaque. Mais quelle qu’en soit sa forme, le seul besoin de défense est preuve d’une culpabilité qui, tôt ou tard, le rattrapera !

Aminou Balogun