À Akwa Ibom, par exemple, les résultats ont montré l’impossibilité statistique d’une chute de 62% du nombre d’électeurs à partir des élections de 2015, alors même que les taux d’enregistrement et de collecte des cartes d’électeurs étaient beaucoup plus élevés qu’en 2015.

Ce schéma s’est répété dans les bastions du PDP, notamment dans les États de Delta, de Rivers, d’Abia et de Benue.

À mesure que cela se produisait, nous avons constaté une autre impossibilité statistique: la participation électorale et le nombre d’électeurs ont augmenté de façon astronomique dans l’État de Borno de 82% presque miraculeux au milieu d’une insécurité accrue.

Cette tendance s’est également répétée dans d’autres fiefs de l’APC de M Buhari.

On commence à se demander si l’insécurité est propice à une participation accrue des électeurs et si la sécurité est contraire à une participation importante.

Il est en outre curieux de constater que la marge de victoire du PDP dans les États situés à l’extérieur du Sud-Est et du Sud-Sud était extrêmement maigre. C’est encore une impossibilité statistique.

Le fait est que, lorsque vous regardez avec attention les chiffres déclarés par la Commission électorale à la suite des élections du 23 février 2019, ils ne tiennent pas debout.

Permettez-moi de dire que je ne parle pas en tant que membre du PDP. Je parle en tant que Nigérian quand je dis que la fraude électorale perpétrée par l’administration Buhari samedi dernier ne peut pas produire un gouvernement du peuple pour la simple parce qu’elle ne reflète pas la volonté du peuple nigérian.

C’est pour cette raison que moi, Atiku Abubakar, je rejette les résultats déclarés par la Commission électorale nationale indépendante, déclarant  Monsieur Buhari élu à la majorité des suffrages légaux. Dixit Aboubakar Atiku