Talon, le Diable que nous Connaissons

haro3_thumb.png Maintenant que Talon est face à Zinsou, et que le peuple béninois a opté à 75% pour la rupture, les irréductibles agents de l’étranger donnent à fond dans la diabolisation du candidat national. Oubliant que ce que représente Talon à cette étape dépasse sa seule personne.

Ce qui se joue c’est l’indépendance du Bénin ; ce qui se joue c’est l’indépendance d’une partie de l’Afrique ; ce qui se joue en fin de compte, c’est l’indépendance de l’Afrique tout entière. C’est de notre dignité dans le concert des nations qu’il est question ; de notre volonté de consolider la démocratie dans la paix. De notre volonté de nous extirper de l’antre délétère de l’aliénation symbolique, politique et économique. C’est de l’avenir de notre pays, de nos enfants et petits enfants.

Talon représente tout cela, ici et maintenant. Il représente cela y compris à son corps défendant.

Yayi Boni, l’apatride, « l’impulsif » et le désaxé n’était pas obligé d’amener Lionel Zinsou dans l’intimité politique de la République. Mais une fois qu’il a commis cette bévue digne d’un apatride, il doit en assumer les conséquences. Inutile de nous distraire en diabolisant Talon. Nous connaissons Talon et le diable que nous connaissons vaut mieux que l’ange que nous ne connaissons pas.

Talon est voleur ? Eh bien, nous préférons le voleur national aux voleurs étrangers !

Talon est pilleur ? Eh bien, nous préférons le pilleur national aux pilleurs étrangers !

Talon est empêtré dans les mailles de la justice ? Eh bien nous préférons ce Talon-là à un inconnu, empêtré dans les mailles de l’indécence néocoloniale

Ridicule donc, à la veille de l’élection, d’aller crier sur les toits que Talon est voleur et pilleur. Cette campagne de diffamation et de diabolisation ne changera rien à la clairvoyance du peuple. Encore plus ridicule, de la véhiculer depuis l’étranger dans  le Journal le Monde, ou d’autres papiers stipendiés, qui n’ont aucun impact sur l’électeur béninois moyen.

Pathétique absurdité que cette campagne de flétrissure de dernière heure, qui pourrait faire sourire, si au-delà de sa bassesse évidente, elle ne cachait une arrière-pensée, une intention réactionnaire à peine cachée. Car le but est de nous faire croire que ces révélations graves ont eu un effet de choc sur l’électeur béninois qui, dans un sursaut salutaire, a pris la responsabilité d’écarter le danger Talon… Les fraudes électorales, les coups politiques tordus, les coups d’état électoraux, voire les putschs, ont besoin d’être rationalisés ; tel est le principe de leur rhétorique. Mais, emberlificoteurs de mes deux, combien de paysans béninois, combien de vendeuses de Dantopa, combien d’ouvriers de nos villes et campagnes lisent le journal le Monde ?

Alors, tourbe infecte d’agents de l’étranger ! Fraudez tout seuls et ne mêlez pas le pacifique peuple du Bénin à vos fantasmes décadents, vos flétrissures de dernière heure

 Amida Balogun

Bénin : Critique du Discours Critique de M. Rodriguez

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