L’histoire parlera du peuple Béninois comme d’un peuple futé, solidaire et vaillant ou au contraire comme d’un peuple soumis, pusillanime et individualiste.
Les prochaines élections de mars 2016 lui donnent l’occasion d’écrire une page décisive de son histoire, glorieuse ou sombre selon son choix. Soi l’élection est juste et transparente et le peuple choisit sans équivoque d’opérer la rupture dans l’unité par rapport à un régime failli ; ou soit l’élection est truquée à un stade ou à un autre de son organisation pour lui imposer, comme en 2011, un résultat non-conforme à sa volonté, et il se révolte à l’instar du peuple frère de Burkina Faso en écrasant sans ménagement le ban et l’arrière-ban des fraudeurs, noyant dans sa houle la tourbe infecte des apatrides qui ont, en une alliance contre nature à sinistre visée, mis à l’épreuve sa dignité nationale.
En dehors de ces deux issues, tout autre choix est suicidaire, pour l’indépendance et la dignité nationale, et le peuple n’aura pas assez de larmes et de siècles pour pleurer son malheur de génération en génération.
Amida Bashô