
La seule idée qu’au nom de la paix les représentants de l’État devront un jour s’asseoir autour d’une table avec les malades mentaux assassins appelés Boko Haram est écœurante. Cette idée est en soi une faute éthique contre l’humanité : l’humanité des victimes, mais aussi l’humanité tout court.
Il faut marquer qu’une ligne éthique a été irrémissiblement franchie, que l’horreur et la perversion dans l’horreur ont franchi un seuil de tolérance, légal, moral et philosophique.
Pour cela, je propose d’une manière symbolique et à terme effective que le groupe terroriste Boko Haram qui se repait du score de ses tueries, en amenant la vie humaine au niveau d’une simple variable d’annonce médiatique, soit passé au jugement immédiat.
Voici la formule du verdict d’un tel jugement dont le principe ne souffre aucune objection.
1. Pas un verdict de mort, car il faut éviter de s’abaisser au niveau de la barbarie, mais un verdict de prison.
2. Depuis 6 ans qu’ils tuent principalement au Nigeria mais aussi sporadiquement au Cameroun, au Niger et au Tchad, ces assassins sanguinaires ont déjà tué 16000 personnes au moins, sans compter les dizaines de milliers de blessés et de déplacés. Eh bien, infligeons-leur 10 ans de prison au bas mot par victime ; ce qui fait la bagatelle de 160000 ans ! Mais avec une estimation moyenne du noyau de ces assassins à 2000 individus directement responsables, on en vient pour l’instant à une peine de prison de 80 ans pour chacun d’eux.
3. Sur cette base, construisons un compteur pénal qui sera ajusté au fur et à mesure de leurs crimes.
4. Qu’à chaque fois que les médias annonceront leurs crimes, qu’ils annoncent dans le même élan leur situation pénale urbi et orbi au moment où ces assassins qui ne méritent pas le nom d’homme se réjouissent d’avoir tué des êtres humains.
Agbopanzo Balthazar
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