Lors des élections législatives et surtout du bureau de l’Assemblée nationale, malgré les grandes manœuvres du pouvoir, la majorité des Béninois a vibré en chœur avec l’opposition — nouvelle et régénérée en vue de faire échec aux intentions machiavéliques de Yayi Boni. Déterminée et proclamée urbi et orbi, cette volonté de Yayi Boni consistait, à défaut de se perpétuer au pouvoir, de le transmettre à un pantin, continuateur servile de son œuvre de division et de corruption.
Comment se fait-il aujourd’hui que le PRD qui, par l’élection de son président à la tête de l’Assemblée nationale, est le premier parti bénéficiaire de ce sursaut national de mise en contrôle et à distance de la volonté retorse de Yayi Boni, soit encore celui-là même qui se prépare à contribuer à la réaliser ? Opportunisme, Mystère et boule de gomme…
Aminou Balogun