Les Masques haut en couleur du Nigeria

Igbo masquerades in Enugu south east NigeriaThe Iga spirit

A Enugu, un état du sud-est nigérian la croyance au monde des esprits est très répandu. Les Esprits, appelés Mmawu, selon les croyances  proviennent de trous dans la terre pendant les festivals  pour divertir la foule ou punir certains pour leur mauvais comportements.

Igbo musicians

Les sons du gong Ekwe, sculpté à partir d'un seul tronc d'arbre, et le sifflement aigu de la flûte Oja en bois emplissent l'air. Les sons graves sont produits par l’udu, un grand pot en terre cuite joué avec une spatule.

The Ojionu spirit

Ojionu est le contraire d’Iga, l’esprit du chaos et du dérèglement. Les esprit d’Ojionu tiennent souvent un bâton avec lequel ils frappent les gens. Ils possèdent une tête grotesque ressemblant à celle du crocodile sculptée en bois.

A police masquerade

D’autres masques, réalistes, servent à détendre l’atmosphère. La police est un masque comique de bande dessinée qui, entre pitreries et bouffonneries, déride la foule.

A masquerade miner

L’autre masque réaliste qui figure l’opposé du précédent est celui du mineur. Enugu, pendant la période coloniale était la capitale nigériane de la production de charbon. la Police et des mineurs illégaux s’affrontaient souvent dans des courses poursuites. Maintenant, les gens peuvent rire des bouffonneries auxquelles ces conflits donnaient lieu.

The king and queen

Masques de Roi et de Reine, ils incitent la foule à danser ; ils représentent l’échelon supérieur de la société.

The Agbogho maiden spirit

Esprit de jeune fille dit Agbogho, représentant la beauté et la joie. C’est un masque personnalisé, aussi bien dans l'accoutrement que dans les gestes et la manière de danser.

Dancers

La troupe produisant les masques est une société secrète qui conserve l’identité des personnages ainsi que les coutumes et les traditions. Pendant la nouvelle saison de l’igname, les villes sont prises d’assaut par des centaines de masques.

clip_image001

Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown