La danse Bata exécutée par les Yoruba au sud-ouest du Nigeria est un mouvement de danse rituelle pour la divinité Sango, le farouche dieu du tonnerre. Dans les temps anciens, la danse était un moyen de communication sacré entre les fidèles et la divinité. Dans les temps modernes, cependant, les danseurs Bata exécutent leurs danse selon une inspiration laïque ou religieuse en fonction des circonstances.
La danse est accompagnée par les trois tambours Bata: le iya, le plus grand d’entre eux joué par un maître batteur; l’itotele, un tambour de taille moyenne qui converse avec l’iya; et l’okonkolo, un petit tambour qui garde le rythme. Les rythmes et les sons des tambours bata dictent les mouvements des danseurs, et les différents tambours bata correspondent à différentes zones du corps. Les rythmes communiqués par iya et itotele concernent les épaules et la poitrine, tandis que les rythmes communiqués par les danseurs okonkolo signalent de bouger la taille, les hanches et les pieds.
Il y a une relation étroite entre les batteurs et les danseurs car la musique du tambour commande la routine de danse.
Bejide Alamoran