Omicron : le Virus-Émissaire

On parle de bouc émissaire par rapport aux temps bibliques pour désigner une série de rituels de purification décrits dans le Lévitique, visant à racheter la vie ou la quiétude des individus ou des communautés contre celle d’animaux sacrifiés à cet effet. De nos jours, et dans le drame à ciel ouvert du covid qui se joue devant nos yeux ébahis, nous parlerons de virus-émissaire, notamment en ce qui concerne le dernier né, Omicron, qu’on aurait pu bien appeler Shango, vu son origine africaine.

L’OMS, devenue en l’espace de quelques années  une agence à  la solde d’une oligarchie atteinte d’obésité financière, est la maîtresse d’œuvre de ce nouveau type de bouc-émissaire. En effet, elle met au point, impulse, imagine  et met en œuvre les campagnes de manipulation savamment orchestrées. Elle donne le là, et les États qui dansent au son de sa musique composée par Bill Gates et consorts, se mettent en mouvement. Pour ce faire, l’OMS lance des affirmations faussement objectives qui donnent l’impression de s’opposer  aux logiques  mesquines des États mais en réalité cette opposition sibylline est en trompe-l’œil, subtilement manipulatoire et manipulée. L’ OMS lance la survenue d’un variant présumé venant d’Afrique australe et dit dans un premier temps, l’air lucide et rationnel : «  Bon, les gars, pas de panique, pour l’instant nous n’avons aucune raison de nous alarmer ». Mais aussitôt, les États occidentaux montent au créneau et ferment leurs frontières aériennes avec l’Afrique australe, mettant brutalement en scène la dramatisation de la situation. Quelques jours après, la contamination par ce nouveau variant monte en flèche. Delta est mort, vive Omicron.

Un point politico-médiatique important c’est qu’on nous dit du jour au lendemain que le taux de contamination, qui n’a aucun lien avec l’expression clinique de la maladie, passe de 1 à 50, sans qu’on nous dise le nombre de morts qui y correspond. Vous vous souvenez, ce nombre de mort dont on nous harcelait jour et nuit au début de la pandémie dans une scansion perfide et perverse. Maintenant, il n’en est plus question, on ne parle que de ce qui peut faire peur. Zéro mort ne fait pas peur ! Zéro malade de covid ne fait pas peur mais 50.000 présumés cas positifs, voilà qui hystérise les masses et entretient la peur… Et l’OMS est complice, car les États ne font que lui tenir le crachoir.

Et puis peu à peu, l’OMS peaufine son discours, et  fait évoluer son langage. Les conséquences de la propagation du virus Omicron risquent d’être graves, dit-elle sans rougir. Elle avait du reste averti que l’Europe ou l’Occident (entendez là où on a vacciné le plus) serait l’épicentre de la résurgence de la maladie, une maladie qui, décidément, ne semble pas vouloir plier bagage avant que toute la cargaison de vaccins fabriqués par les diverses agences de Bigpharma soit déversée dans le fleuve du sang humain, qu’il faut dompter. L’OMS annonçait déjà le chiffre de 500 000 morts !  Funeste augure, étonnant pour un virus qui sévit depuis deux ans et dont on était en droit d’espérer que la létalité s’atténuât.

Et pourtant cette prévision funeste n’est pas fausse. Ce qui est faux est son imputation, le fait de le mettre au compte d’un variant nommé Omicron. Selon une loi de contagion qui a fait ses preuves historiquement,  la  virulence et la létalité des virus et notamment des coronavirus sont une fonction décroissante du temps ; d’où leur courbe en cloche que le célèbre Prof. Raoult a toujours indiquée.

Donc, en principe, il n’y a pas de raison qu’il y ait plus de morts  en 2022 qu’en 2019 ou  2021. Si le risque d’épidémie de morts est réel, il ne doit rien à un variant que l’on a fait venir exprès d’Afrique noire afin de mieux souligner et convaincre de la méchanceté fantasmatique ; non si les morts vont commencer à faire parler d’eux en grand nombre c’est plutôt pour d’autres raisons que nos enragés vaccinateurs – l’OMS en tête – essayent désespérément d’occulter. L’orage de morts qui s’annonce effectivement est dû aux vaccins et non pas à on ne sait quel variant. D’où le fait qu’il sévira exclusivement dans les pays du monde où on a le plus vacciné.  Et l’OMS ainsi que les états qui dansent au son de sa musique funeste doivent avoir le courage de l’admettre au lieu de se cacher derrière la méchanceté présumée et annoncée à l’avance  d’un pauvre virus noir africain tueur nommé Omicron et qu’on aurait pu aussi bien appeler Shango, du nom du dieu de la foudre yoruba.

C’est pour cela qu’en chef d’orchestre, l’OMS annonce en douce l’élément de langage faisant état de l’incapacité des vaccins actuels à protéger contre ce variant venu d’Afrique. Dans quelques semaines, lorsque le déluge de morts dus aux effets secondaires des vaccins que l’on cache sous le tapis depuis le début aura pris l’allure d’une montagne, alors le virus-émissaire Omicron, en bon africain, aura bon dos !

Adenifuja Bolaji

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