Il qualifie ce dossier de pièce théâtrale et affirme que l’heure de la vérité a enfin sonné. Dans son développement, il a détaillé comment il a été torturé par la police et la gendarmerie. Le commissaire Aledji et l’ancien CB brigade des recherches de Cotonou sont cités comme auteurs de la torture.

La sulfureuse affaire DANGNIVO qui refuse de dévoiler son vrai visage depuis 5 ans tend t-elle vers son épilogue? En tout cas, il y a rebondissement ce jour à la cour d’appel. Le désormais célèbre féticheur ALOFA (entre temps évadé d’une prison de haute sécurité) présumé assassin de Pierre Urbain DANGNIVO vient de rejeter en bloc l’accusation qui fait de lui le présumé assassin de celui-ci.
C’est à un rebondissement que nous venons d’assister à la cour d’appel de Cotonou dont se déroule en ce moment même le procès du présumé assassin de Urbain DANGNIVO et son complice.
En effet, le féticheur ALOFA chez qui le corps qui a été déterré et présenté comme étant le corps de Urbain DANGNIVO, vient de qualifier ce dossier de Urbain DANGNIVO de pièce théâtrale. Il nie être l’auteur de l’assassinat et affirme que l’heure de la vérité a enfin sonné.
Dans son développement, il explique que c’est sous contrainte qu’il a été amené à endosser la responsabilité de la mort de DANGNIVO. Il affirme avoir été torturé par la police et la gendarmerie qui l’ont contraindre à se prêter au scénario que nous connaissons jusque là.
Au nombre des agents qui l’auraient torturés, le sieur ALOFA a cité le nom du commissaire ALEDJI et l’ancien Chef Brigadier de la Brigade des recherches de Cotonou.
C’est à un déballage que nous assistons en ce moment. Cossi ALOFA nie s’être évadé de prison; mais qu’on l’a fait sortir avec 50.000 FCFA en poche. Il dit avoir reçu des promesses de beaucoup de billets de banque mais jusque là, il n’a rien perçu parce qu’on lui a dit que l’argent est tellement nombreux qu’il ne pourra pas le garder lui-même.
Retenons que l’audience suit son cours. Espérons que l’âme de Urbain DANGNIVO soit de la partie pour que les vraies vérités de cette affaire sortent enfin. Affaire à suivre donc.

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