1. Type pleurnichard avec signe analogique,
qui exprime la prostration d’un peuple incapable de réagir autrement que par les pleurs et la supplication ; ce qui implique une infantilisation du peuple, et le sentiment de son impuissance face à l’acte réprouvé du pouvoir incarné par M Yayi, et sa volonté de se perpétuer à travers la manipulation au sens propre de la constitution. Ce type de message et de moyen rhétorique, dans l’histoire de la vie démocratique du Bénin est chronologiquement situé, et trahit une souffrance préalable encaissée et endurée, celle du holdup de mars 2011, qui était déjà la première marque de l’impuissance du peuple. Est-ce que ce malheur contre lequel on ne peut rien, on n ‘a rien pu va encore se renouveler ? Quelle fatalité ? Et on espère attendrir le pouvoir avec les larmes, qui sont en même temps censées être l’expression émotionnelle de l’attachement pour son pays, et sa constitution. Nous sommes dans le registre régressif, infantile, bien représenté par l’image de l’enfant qui pleure, en disant “Pardon!”
1. Type pleurnichard sans signe analogique,
qui exprime la prostration d’un peuple incapable de réagir autrement que par les pleurs et la supplication ; ce qui implique une infantilisation du peuple, et le sentiment de son impuissance face à l’acte réprouvé du pouvoir incarné par M Yayi, et sa volonté de se perpétuer à travers la manipulation au sens propre de la constitution. Le mot stop, qui est aussi un signe universel du code de la route, rappelle à une loi supérieure, peut-être morale ou transcendante à laquelle on en appelle à la conscience sinon à la bonne conscience du Président. Ce type de message et de moyen rhétorique, dans l’histoire de la vie démocratique du Bénin est chronologiquement situé, et trahit une souffrance préalable encaissée et endurée, celle du holdup de mars 2011, qui était déjà la première marque de l’impuissance du peuple. Est-ce que ce malheur contre lequel on ne peut rien, on n ‘a rien pu va encore se renouveler ? Quelle fatalité ? Et on espère attendrir le pouvoir avec les larmes, qui sont en même temps censées être l’expression émotionnelle de l’attachement pour son pays, et sa constitution. Nous sommes dans le registre régressif, infantile, bien représenté par l’image de l’enfant qui pleure, en disant “Pardon!”
2. Type sobre et transcendantal
où l’objet de l’inquiétude du peuple est montré avec le signe STOP, qui rappelle à la transcendance de règle morale ou religieuses à laquelle on en appelle à la conscience du Président
3. Type Sémiologique transcendantal
Où tout le message est ramassé sur le signe Stop, interdiction qui se rapporte à une code universel qui lui-même suggère l’idée d’une transcendance morale ou religieuse. “Arrêtez, vous n’avez pas le Droit ; ce n’est pas juste, Dieu vous regarde,, etc.”
4. Type d’exhortation lyrique,
exprimant le refus de la révision, et montrant la Force du peuple, symbole de virilité collective, de révolte et de menace populaire ; une symbolique idéologique de la mouvance révolutionnaire de gauche.
5. Type de refus analogique agrégé
Le mot touche pas à ma Constitution est redoublé par le Signe Stop avec toute sa signification déjà explicitée, et les deux mains noire qui sont la traduction analogique du gestes non désiré
6. Type analogique à référence Historique
Qui mieux que Béhanzin avec son geste de mise à distance et de mise ne garde contre les ennemis de la « nation” peut exprimer le refus catégorique et la détermination du peuple face à la révision opportuniste de la constitution ?
7. Type métaphorique et érotico-moral,
où la révision de la constitution est assimilé au fait de toucher une femme sans son consentement, donc à un viol
8.Type Interrogatif ambigu,
porté par l’image même du président lors de son serment inaugural de fidélité à la constitution. Il peut aussi bien questionner le bien fondé d’une entreprise de révision, la stupéfaction éprouvée à cette idée ou la trahison que cela représente compte tenu du serment présidentiel, étant donné l’a motivation ultime de l’entreprise