
Partout où les peuples ou nations ont réussi dans le monde, ils se sont pris en main, ont donné plus de place au sérieux qu’aux futilités, ont su faire les choix et les sacrifices nécessaires, mettre la culture au service du développement ; n’ont pas considéré la politique comme la voie royale et le moyen exclusif de la politique ; ils ont passionnément défendu leur liberté symbolique et réduit leur coefficient d’aliénation sinon à sa valeur congrue, du moins à son niveau anthropologique viable.
Si l’Afrique, au lieu de continuer à errer dans la nuit désespérante de l’inconscience de soi, se demandait quelles étaient les conditions nécessaires de la prospérité nationale, non seulement elle réaliserait leur exacte identité avec celles qui ont hissé les grands nations du monde au niveau de prospérité où elles sont aujourd’hui ; mais si en plus, elle se donnait l’effort sur une petite génération de les suivre strictement, elles ne tarderaient pas à lui révéler le chemin perdu de sa dignité.
Dr Afouda Théodore
