Sur les lieux médiatiques consacrés de l’Occident-crétin, des idéologues patentés, embouchant la trompète conformiste de la propagande, n’hésitent pas à insinuer, — parfois sur le mode de l’évidence biblique — que la Russie va perdre la guerre contre l’Ukraine. Certains, s’excusant de n’avoir pas prévu le déclenchement de cette guerre, se rattrapent en jouant les augures assurés de la victoire de l’Ukraine.

Envisager quelque chose d’impossible, c’est déjà crédibiliser sa possibilité. Mais en l’occurrence, la malhonnêteté crève les yeux et adhère intimement à ce discours frauduleux ainsi qu’à l’intention qui le porte.

Mais la vérité, la sainte vérité est que — dans ce monde-ci ou dans son image inversé dans un monde inconnu — la Russie ne peut jamais perdre la guerre contre l’Ukraine, n’en déplaise aux adeptes de légendes bibliques.

En revanche, ce dont l’impossibilité n’est pas absolue, c’est que la Russie peut perdre la guerre menée contre elle par les États-Unis ainsi que leurs dominions occidentaux ( Europe, Australie, Nouvelle Zélande, Japon, Corée du Sud, etc.) Mais en considérant le volet économique de cette guerre, il va de soi qu’elle n’est pas une guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine. Au contraire malgré la guerre, l’Ukraine, qui continue de bénéficier du gaz de la Russie, est en bons termes économiques avec elle. Et, à en juger par l’effet des sanctions prises par l’Occident contre la Russie, on ne peut pas dire que celles-ci aient atteint leur but… Ce qui rend le volet militaire plus que jamais sujet à caution ; et bien malins ceux qui, sûrs de leur fait, prédisent à cor et à cri ce qu’ils appellent la « victoire de l’Ukraine. »

Tout observateur avisé des événements doit à l’honnêteté de faire cette distinction. Ne pas la faire c’est prendre le parti propagandiste du consensus frauduleux.

Aminou Balogun