Fa et le Culte des Morts : les Jɔtɔ des Rois du Danhomè

C’est à propos du Jɔtɔ que l’on voit se joindre le culte de Fa et celui des morts.

« Chacun possède un Jɔtɔ, les rois comme les humbles. Dès qu’un enfant est né, il faut demander à Fa qui l’a envoyé dans ce monde, à qui il ressemble : car tout nouveau vivant ressemble à un mort. Quel est ce nouveau venu ? De quel passé est-il chargé ? Son Jɔtɔ et son yè sont déjà vieux en lui. Qui a envoyé cet enfant ? Est- ce ou non pour le bien de la famille ? Si Fa répond que c’est tel aïeul qui renaît, ce dernier est le Jɔtɔ de l’enfant ; le nom du nouveau né, donné en conséquence, est celui de l’ancêtre défunt de qui l’on reconnaît la réincarnation. Les cérémonies au Jɔtɔ de l’enfant iront à cet aïeul.

« Toute personne décédée doit être remplacée sur terre par un nouveau-né, si elle n’a rien fait de mauvais au cours de son dernier séjour sur terre.

Jɔtɔ des Rois du Danhomè

Nom historiqueNom InitialJɔtɔ
GanyehesùidemMadokù
DakoidemHunukùkù
HwégbajaGeliDogbagli Gènu
AkabaGnansùnùMatinkpon
AgajaDosùGanyehesù
TégbésùJegùLandé
KpenglàGnansùnùAkaba
AgongloSèdozanAgaja
GuézoZeketeHwégbaja-Amudɔxè
GlèlèBaduzebo/ZèmajégbèyiAgbàlikocé-Bokɔdaho
GbéhanzinGnankaja/ KondoAgonglo
AgoliagboJeviviHwegbèlo Kpengla
Adanhùzo (fils de Tégbésù)Tɔxɔsù ( ne régna pas)Akaba
AdanzanLadè/AvùgbétoTégbésù
XàgbèZinhwé (jumelle)/AdosùAdosù

source La Géomancie à l’ancienne côte des esclaves, p. 382; Bernard Maupoil, Institut d’ethnologie, Paris, 1981

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