
77 ans après la seconde guerre mondiale, l’Europe s’est insidieusement enfermée dans une guerre dictée par les États-Unis contre la Russie. Après avoir fait s’écrouler l’Union soviétique, il s’agit de terminer le boulot, démanteler la Russie pour disposer de ses ressources et assurer aux États-Unis la pérennité onirique de la première place dans un monde dont ils ont pourtant perdu irrémédiablement le contrôle.
Curieux que cette guerre de l’Ukraine censée être la folie d’un seul homme, Poutine – ne parlons-même pas d’un pays, d’un peuple, d’une nation, la Russie – exclue toute idée de paix et de dialogue. Lorsque l’on sait les liens historiques intimes entre la Russie et l’Ukraine on se demande le sens de la volonté occidentale de voir la Russie défaite à ses propres frontières. Manière d’instaurer une jurisprudence militaro-économique qui rassurerait l’Europe et ses voisins qu’une fois défaite sur le front ukrainien, la Russie deviendrait un ours en papier ?
Curieux aussi l’enthousiasme décomplexé d’un pays comme l’Allemagne qui, à peine soldées ses férocités historiques de la seconde guerre mondiale, joue les va-t-en guerre en se félicitant de participer à l’effort d’armement de l’Ukraine et de la qualité sophistiquée de ses armes– posture placée, comme toujours chez les Allemands, sous le signe d’une singularité voire d’une supériorité hergestellt in Deutschland.
Cette position dictée par les États-Unis et à laquelle s’immolent les Européens avec une curieuse alacrité est une manière stupide de mettre de l’huile sur le feu ; et, dans la mesure où elle ne prend pas en compte leurs intérêts en tant que continent et surtout l’intérêt sacrifié des peuples qui paient le prix fort des conséquences de cette guerre, elle constitue une injustice antidémocratique et une stupidité historique.
Mais au-delà de la curiosité et de la stupidité, il y a le danger. Nous sommes entrés dans une troisième guerre mondiale qui ne dit pas son nom. Il suffit que les Chinois et les Indiens, la plus grand masse humaine en tant que nations, choisissent activement leur camp, et nous y sommes à notre corps défendant. Les choses deviendront claires : les Ténèbres apparaîtront au grand jour, à la lanterne nucléaire !
Adenifuja Bolaji

Selon Zelensky et ses marionnettistes occidentaux, l’Ukraine a le droit d’entrer dans l’Union Européenne et dans l’Otan; et ce droit sacré vaut une guerre, une résistance que dans son style de scout décontracté faussement modeste, il présente comme héroïque, en dépit des destructions et des milliers de morts ukrainiens et russes. C’est d’ailleurs pour étayer le bien fondé de ce droit que la Suède et la Finlande exécutent la Fatwa occidentale de leur demande d’entrée dans l’Otan, histoire de priver la Russie d’exemples de neutralité à ses frontières.
Est-ce bien raisonnable ! Tout cela est plutôt suspect. Comme le disent les Yoruba, ce qui mange la feuille d’èfor est au pied de la plante èfor. Pour nous nuire l’ennemi utilise toujours notre voisin, sinon notre propre frère…