
Près d’un an après qu’a été identifié le coronavirus SARS-CoV-2, les chercheurs n’ont toujours pas déterminé comment il a pu se transmettre à l’espèce humaine. La question de savoir s’il a pu s’échapper d’un laboratoire reste pertinente. Deux scientifiques qu’on ne peut soupçonner de complotisme n’écartent pas cette possibilité. Il s’agit du virologue Etienne Decouly et de la généticienne Alexandra Henrion-Caude dont les avis semblent converger sur la question.
- Les Explications d’Etienne Decouly
Dans une interview publiée par le Journal du CNRS, le virologue Etienne Decouly estime que la chose n’est pas nouvelle, le Sars-Cov-2 étant déjà sorti au moins quatre fois de laboratoires d’expérimentation. Il émet trois grandes hypothèses sur l’origine du virus responsable du Covid-19, et parmi elles, il y a la possibilité que le Sars-Cov-2 soit descendu d’un virus de chauve-souris isolé, isolé par les scientifique qui se serait ensuite accidentellement échappé.
Par ailleurs, il y a la troublante question posée par le gène codant la protéine Spike. Il a été prouvé que ce gène contient quatre insertions de courtes séquences que l’on ne retrouve pas chez les Cov humains les plus génétiquement proches. Or ces insertions favorisent ou renforcent le pouvoir contagieux du virus
2. La Confirmation de la généticienne Alexandra Henrion-Caude
Tel est aussi l’avis de la généticienne Alexandra Henrion-Caude qui dans une métaphore dit que l’effet de ces insertions, c’est comme si on mettait la clef d’une porte fermée près celle-ci. L’intrus ou le voleur n’aura plus du mal à y entrer. Dans cette vidéo d’une interview réalisée avec la plateforme Nexus et qu’il faut lire avec toute l’attention qu’elle mérite, Alexandra Henrion-Caude fait état de l’existence d’un brevet qui prouve que le genre du virus Sars-Cov-2 n’est pas naturel, mais bénéficie d’un coup de main humain. (approfondir le sujet)
Alan Basilegpo
